Pour se sortir des crises de panique, instinctivement on stratégise. Sauf que cette stratégie tourne rapidement à l'enfer...

Les pensées bloquées en mode replay sortent enfin et se déversent sur la feuille. En prenant forme sous votre plume, elles se structurent, se clarifient, ce qui fait disjoncter le circuit et calme le mental.

Le burnout vous tombe dessus comme une ogive nucléaire ou vous envahit, petit à petit, jusqu’à la goutte qui fait déborder le vase qui se remplit depuis des mois ou des années.

Une gazelle qui échappe à un prédateur évacue son stress dès qu’elle arrive en lieu sûr : elle s’ébroue, elle s’étire. Elle libère l’adrénaline, relâche les tensions, continue à vivre normalement. Elle évite la dépression nerveuse.

Apprivoiser le silence, le malaise de ne pas le remplir. Observer autrement, accueillir l’inconfort. Laisser les pensées venir et repartir au lieu de les jeter et qu’elles reviennent en boomerang.