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Quand vous êtes stressés, vous arrêtez les activités qui vous font du bien.

À la place du jogging, yoga, dessin ou musique… qui vous faisaient dire “aaaaah ça fait du bien”, vous dites : “*insérer une très bonne excuse ici* je le ferai plus tard !”.

Vous vous recroquevillez comme un hérisson qui se roule en boule : “Rentre la tête, si tu bouges plus et que t’as l’air mort, le loup va s’en aller.” 

La tétanie est l’une des 3 réactions primaires de défense (avec fuir ou se battre) chez les mammifères. Pour rappel, nous en sommes.

Certes, avec le temps, nos sources de stress ont évolué. Plus de loup affamé qui veut nous manger (en temps normal !), les causes sont devenues plus mentales (sociales, professionnelles…).

Toutefois, nos réactions de défense sont toujours là et s’activent quand on a peur, mais sans la partie cruciale pour notre équilibre : l’évacuation de la pression.

Exemple. Votre patron débarque à votre bureau à l’improviste, de mauvais poil, pour demander où en est le dossier Machinchouette. Vous vous crispez, répondez comme vous pouvez, et quand il repart vous gardez toute la tension là haut, dans la tête.

Vous refaites l’histoire en boucle, vous vous posez 1000 fois les mêmes questions (comme si à la 999ème, vous alliez trouver LA réponse), vous cherchez à donner du sens là où il n’y en a pas… 
“t’aurais du répondre ceci”, “pourquoi il a dit ça”, “si seulement t’avais fait ça” 

À l’inverse, une gazelle qui échappe à un prédateur évacue son stress dès qu’elle arrive en lieu sûr : elle s’ébroue, elle s’étire. Elle libère l’adrénaline, relâche les tensions, continue à vivre normalement. Elle évite la dépression nerveuse.

La tendance chez l’humain à arrêter les activités bien-être en période de stress a été largement étudiée en psychologie.

Conclusion, le problème s’auto-alimente.

Un cercle vicieux entre le corps, les émotions et les pensées se met en place.

Ces 3 paramètres sont intimement reliés et s’impactent mutuellement.

Exemple. je me sens stressé -> mes pensées fusent -> je dors et je mange moins bien
-> je me sens fatigué -> l’anxiété monte -> je me crispe -> j’ai mal à la tête
-> mes pensées négatives s’intensifient… 

Rassurez-vous ! Qui dit cercle vicieux, dit cercle vertueux pour revenir vers un équilibre de la triade !

Pour l’initier :

  1. prenez conscience de cette tendance
  2. listez les activités qui vous font du bien
  3. notez vos idées pour les réintégrer au quotidien (via un rituel, en pratiquant avec quelqu’un que vous appréciez…).

Pour vous soutenir dans la durée, prenez en compte :

  • vos ressentis (ne commencez pas par la salle de sport si vous détestez ça… sauf si vous aimez souffrir 😉 )
  • votre mode de vie (pas facile de faire du kayak en ville)
  • vos contraintes personnelles (si vous avez promis de promener toutou à 18h, choisissez un autre créneau pour le yoga)
  • et professionnelles (3h de tennis à midi pourraient entraîner un froncement de sourcil du RH).

Néanmoins, si malgré tous vos efforts, vous avez l’impression de pédaler dans la semoule ou de vous frustrer sans voir d’évolution, vous pouvez vous tourner vers l’hypnose, les thérapies type TCC ou ACT, la sophrologie, la yogathérapie…

Ces accompagnements vous aident à remettre le pied à l’étrier (ses baskets ou son bonnet de bain) et à ré-enclencher le cercle vertueux. 

Prenez exemple sur la gazelle, étirez-vous un bon coup et en avant ! 🙂

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